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Métaux lourds et détoxication holistique
(première partie)
Copyright Dr Christophe Girardin Andreani
Les métaux lourds, mercure, plomb, cadmium, sont omniprésents dans notre environnement : conservateurs et supports pour vaccins, amalgames dentaires, pollution industrielle et domestique.
Et parce qu’ils s’accumulent dans la chaine alimentaire dont l’être humain est un des derniers maillons, nos organismes en retiennent souvent des quantités importantes.
Contrairement à l’idée admise par une part importante de la communauté scientifique, il n’y a pas de dose acceptable d’exposition puisque les métaux lourds se fixent dans les structures organiques où ils s’accumulent au fil des ans.
Les métaux lourds sont toxiques de maintes façons. Ce sont des oxydants puissants qui de plus détruisent les structures de défense contre les radicaux libres. Ils sont de ce fait fortement cancérigènes.
Parce que leurs sels sont solubles dans les graisses, ils se fixent de préférence dans les organes qui en sont riches, comme le cerveau.
Au niveau du Système Nerveux Central, ils s’attaquent à la barrière hémoencéphalique et facilitent donc l’action des autres neurotoxiques.
En lésant la muqueuse intestinale, ils participent à l’apparition et au développement de toutes les maladies, et elles sont nombreuses, liées à la perméabilité intestinale : maladies auto immunes, troubles du comportement, allergies, malnutrition…
Mais surtout les métaux lourds se fixent sur toutes les structures organiques soufrées, molécules, hormones, neurotransmetteurs, enzymes, membranes et organites cellulaires.
Ce qui revient à dire qu’il n’y a pas une cellule, pas un organe, pas une fonction de notre corps qui ne soit une cible potentielle des effets délétères des métaux lourds.
La médecine allopathique utilise des molécules, les chélateurs, qui forcent l’organisme à libérer et à évacuer les métaux lourds. Ce qui est un mal car ceux-ci sont temporairement réactivés et pendant cette phase de réactivation sont capables de causer les pires dégâts.
En fait, nos organismes se défendent en piégeant les métaux lourds pour limiter – partiellement - leurs effets toxiques, et la chélation allopathique transforme une intoxication subaiguë ou chronique en pic d’intoxication aiguë, sans aucun contrôle sur l’impact toxicologique.
Et il en est de même pour la CHLORELLE, universellement utilisée par la médecine naturelle qui voit en cette algue une panacée à la détoxication.
Or la chlorelle agit comme une chélation chimique et DOIT ABSOLUMENT ÊTRE EXCLUE DES CURES DE DETOXICATION.
Une détoxication efficace doit être progressive et reposer sur une stratégie globale : élimination (lente) des métaux lourds, protection des émonctoires et des organes sensibles, apport massif en antioxydants, anti-inflammatoires, immunostimulants…
La nature est riche de super aliments qui répondent à ces critères, et nous en avons choisis quelques uns qui s’intègrent à merveille dans un programme complet de détoxication : spiruline, baies et feuilles de goji, ail noir, tulsi, arura, shilajit (l’humus de l’Hymalaya), coriandre, gingembre, curcuma, éleuthérocoque…
(à suivre…)