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Phytocorsa - Christophe Girardin Andreani

thèmes abordés: médecine naturelle, phytothérapie, détoxication, ethnomédecine, nutrition, diététique, REIKI et santé holistique,

traduction d'un texte en tibétain traitant des baies de GOJI

Publié le 9 Octobre 2011 par phytocorsa

Les baies de GOJI dans la tradition médicale tibétaine

 

Copyright Dr Christophe Girardin Andreani

www.phytocorsa.com

D’après un texte extrait du livre du Dr Tsultrim Khelsang : « Synthèse essentielle d’écrits, de photographies et de connaissances pratiques sur la matière médicale végétale exposée dans des publications officielles des traditions de la médecine Sorig, de l’Ayurveda et de la médecine chinoise ».

 

« Le Lycium barbarum, DREI-TSERMA en tibétain signifiant littéralement « épines de démons », est en fait un arbrisseau, de la catégorie des plantes semi ligneuses ou suffrutescentes, dont la taille ne dépasse pas trois mètres(…).

Cette plante se développe naturellement dans la région tibétaine du Nyïnthri (à l’est de Lhassa), du Mèn-Ling (à l’est sur les bords du Brahmapoutre, Tsangpoché en tibétain), du Lhokha (région himalayenne au sud du Tibet central), au Ladakh, dans différentes régions de Chine à une altitude de 2300 à 4300 mètres au-dessus du niveau de la mer, dans des zones très sèches et des étendues rocailleuses, ou encore autour de zones habitées.

D’après le « Grand dictionnaire de la science de guérison de tradition tibétaine », le GOJI a été introduit dans les régions du lac Kokonor (aujourd’hui le lac Qinghaï) et dans la province de Kansou proche de la Mongolie intérieure.

En médecine tibétaine, les principales indications sont l’anémie, les faiblesses d’activité des reins et du foie, les vertiges et visions brouillées dus à un appauvrissement du sang, les polyuries, le diabète et les troubles entraînant un écoulement incontrôlé du liquide séminal… Ces indications valent pour les fruits.

En ce qui concerne les racines de la plante, elles sont indiquées dans le cas de fièvres associées aux poumons, de consomption pulmonaire (phtisie, tuberculose), de toux et de plaies ou blessures variées.

En médecine traditionnelle chinoise, les baies de GOJI sont réputées soigner les troubles au foie et aux reins, entrainer une augmentation de la fertilité masculine et de la clarté visuelle. Les fruits sont bénéfiques en cas de raideur des tendons et des ligaments ainsi que dans le cas de l’émergence d’une toux ou de quintes de toux ».

Traduction originale Benoît Petit (de nationalité française, formé à la médecine tibétaine au Men-Tsee-Khang Institute, Dharamsala). Ce texte n’avait jusqu’à ce jour jamais été édité qu’en tibétain, il est pour la première fois publié en français.

La science moderne, par de nombreuses études et observations cliniques, a confirmé le savoir millénaire des médecins tibétains, ayurvédiques et chinois. Aujourd’hui les baies de GOJI sont reconnues comme étant un super aliment fortement antioxydant, immunostimulant, détoxiquant, anti-inflammatoire, protecteur cellulaire et anti-âge.

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